Marquis de Laplace

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Le marquis de Laplace se pose au sol comme un projecteur, une petite tape du pied la fait se balancer.

Son design est un steam punk assumé d’inspiration galactique.  Une lumière de l’espace qui se serait posée sur la terre pour nous aider à voir où on met les pieds.

Vu de l’atelier : le cadre-support de cuivre retient un ressort qui fait balancer un grand abat-jour en tôle émaillée de bleue foncé.

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Description

La lampe Le Marquis de Laplace est une histoire pour un upcycling de tubes de cuivre et de tôle. Il réinvente la décoration.

Un sacré tube

Le tube de cuivre est un matériau aimable. Il accepte de se faire découper, d’être chauffé, forcé dans la torsion, emboité, brasé, étamé. Quand il est formé, on le brosse, on le décape, on le cire, on l’huile ou on le vernit. Il est simple et fier à la fois, il aime être une lampe, le Marquis de Laplace. Le tube de cuivre a beaucoup aimé l’idée de prendre la forme d’un astronome physicien mathématicien et qui, en plus, faisait de la politique.

Pour un marquis

Quand il est jeune, Pierre-Simon de Laplace est porté par son oncle qui le met sur le chemin des études. Sa rencontre avec d’Alembert sera déterminante et lui permettra d’étudier la physique à un haut niveau. Il passera par l’Académie des sciences. Son domaine de prédilection est l’astronomie pour laquelle il consacre une grande partie de son travail. Son intérêt pour le système solaire et la stabilité de ses éléments questionne la gravité dans l’espace. Les planètes n’ont pas un parcourt parfaitement circulaire. Newton pensait que Dieu pouvait en être à l’origine. Laplace veut , au contraire, expliquer scientifiquement les phénomènes observés. Dès 1799, il publiera le Traité de Mécanique Céleste, cinq volumes de calculs, de méthodes, d’aide à al définition des trajectoires des éléments du système solaire.