Description
Marie Brûlart
Son nom est très précisément, Marie Brûlart de la Borde, duchesse de Luyne.
La soirée réunit au salon la reine ainsi que Marie Brûlart, également le président Hénault et un proche de Voltaire, Maurepas. Ainsi, ils parlent et jouent à des jeux de société. Une peinture près d’eux montre une œuvre de Jean-Baptiste Oudry. Un homme assis contre un arbre joue de la musette pour un couple dansant devant lui. Les moutons mangent de l’herbe. Le temps est suspendu dans ces descriptions de la nature. Oudry peint parfois des tableaux où tout est calme même s’il a beaucoup peint des scènes de chasse. Ici, tout est tranquille, le vent dans les arbres, les animaux qui paissent, les fleurs, les cueilleurs de raisins ne sont pas à la peine, l’hiver peut être là mais sans un brin de vent.
Salonnière
Maintenant, Marie Brûlart a sa place dans ce salon. Elle connait les Grandes Nuits de Sceaux, Tout comme Madame du Deffand. Et elle fait partie de l’Ordre de la Mouche à Miel tout comme Voltaire, Rousseau. C’est un ordre où il est de tradition de se moquer des ordres des périodes plus anciennes, ordres jugés pompeux et désuets. Pendant ce Siècle des Lumières, on se prend à tout revisiter, à tout repenser. On souhaite au monde un nouvel ordre, de nouvelles valeurs. Depuis lors, les salons ne sont plus vus comme des lieux où des femmes écervelées se prennent à discuter avec des arabesques infinies de langage.
Le salon du XVIIIè siècle est un salon littéraire, un salon de conversation. Les hommes et les femmes qui prennent part aux discussions sont avant tout là comme habitués. Le salon se tient chaque jour ou bien à un rythme hebdomadaire ou encore mensuel. Des invités exceptionnels sont introduits à la faveur de leur venue à Paris et bien entendu à la faveur de l’éclairage que ces personnalités pourront apporter à la conversation.