Description
Ce fer à repasser n’a pas subi beaucoup de transformations pour devenir la lampe vintage Rose Bertin. Il est fin, d’un beau chrome. On a profité de l’ancien branchement électrique pour y faire passer notre câble afin de donner l’illusion d’un branchement amovible.
Le fer de Rose Bertin
Mais Rose Bertin c’est bien plus qu’un lampe, c’est un hommage à une femme d’une grande modernité. Non seulement dans ses actions et dans ses idées mais aussi dans son rapport au monde. Elle débute comme employée chez une marchande de mode où les aristocrates proches de la maison royale viennent commander .
Quelques années plus tard, elle-même ouvre son propre magasin Le Grand Mogol. Il aura une très bonne réputation et une clientèle d’aristocrates.
Rose Bertin est très aimées de ces femmes à qui elle propose des paniers plus légers. En effet, les vertugadins ont pris une telle ampleur qu’ils peuvent atteindre quatre mètres de large. Cela oblige les femmes à passer les portes en latéral. Le costume féminin est en tout point rigide. Les corsages contiennent des baleines poussant la femme à se tenir droite pour les blessures des baleines.
Les premières robes de grossesse
Notons que Rose Bertin propose aussi des robes de grossesse. Mais également des robes plus simples à porter grâce aux paniers plus légers. Ces robes sont décorées de motifs floraux. Cette mode champêtre aura un très grand succès avec l’avènement de Louis XV. De cette façon, il était décidé à faire oublier les années austères du règne du Roi-Soleil.
Rose sera la marchande de mode personnelle de la reine Marie-Antoinette. Elle dira d’elle qu’elle est sa ministre des modes. Tel un Royal Warrant désigne un fournisseur officiel de la cour d’Angleterre, Rose Bertin fait écrire sur le fronton de son magasin Le Grand Mogol “Marchandes de Modes de la Reine”. Son intelligence du commerce ira jusqu’à fabriquer des poupées aux proportions d’un corps féminin pour porter les projets de robe et ainsi les présenter aux femmes de l’aristocratie.