Description
Paris, il y a mille ans
Donc par cette lumière, Jean mansart nous entraine dans le Paris ancien, etmédiéval. Celui des ruelles, des métiers, celui des marchandes d’étoffes.
Voilà, nous sommes à Paris, au IXè siècle. Sur la rive droite au Nord de l’Ile de la Cité, on bâtit un édifice religieux. Ce bâtiment va recevoir les reliques de sainte Opportune. Quelques miracles plus tard, Louis Le Bègue fit une donation de terres. Puis, une église remplace la chapelle, ensuite on ajoute un cloître. Le tout géré apr un chapitre de chanoines. Pendant le Moyen-Âge, le site de Sainte-Opportune est un important point de passage pour les pèlerins et les malades reçus à l’hôpital situé de l’autre côté de la Rue Saint-Denis. De façon très solennelle, c’est la voie qu’empruntent les rois, juste après la porte Saint-Denis, pour rentrer dans Paris.
Au XIIè siècle, Louis VII adjoint un grand nombre de terres sur lesquelles les chanoines prélèvent l’impôt et leur assurent des revenus.
Métiers et confréries
Au Moyen-Âge, ce Paris est grouillant d’activités. Afin de se protéger, de nombreux métiers s’organisent en corporation comme les corps des marchands. Ce statut leur confère des droits de police ainsi que des privilèges. Leur importance est telle qu’ils font partie du cortège à la suite de tout souverain qui, par la rue Saint-Denis, rentrent dans Paris.
Les lingères ne sont pas organisées en corps mais en confrérie dont les statuts sont assignés au XIIIè siècle par saint Louis. Précisons que leur métier est celui de vendre des toiles neuves au détail. Et elles peuvent également vendre toutes les étoffes pour les lits, les garnissages, la toilette et les damassés très recherchés depuis la Renaissance. Les riches étoffes sont le gros de leur vente.
Quant aux toiliers, ils n’avaient le droit que de vendre en gros et que des toiles de leur production. Les lingères se réunissent chaque année, le vendredi après Noël pour élire quatre maitresses. Un scrutin de 200 lingères votantes.
En 1750, la confrérie de Paris ne compte pas moins de 659 maitresses seules habilitées à la vente, autrement appelées « marchandes-maitresses ». Pendant ce Siècle des Lumières, la confrérie des lingères recoit aussi des hommes au titre de maîtres.
Le bureau de la Rue Courtalon
Le bureau des lingères se situe rue Courtalon. Ile se trouve sur l’ancien site du cloître de Saint-Opportune, tout près de la Rue Saint-Denis. C’est le Paris médiéval aux ruelles serrées et au parcellaire étroit datant de la seconde enceinte établie autour de l’an mille.
Dans ce bureau, la confrérie des lingères organise le métier. Ainsi, elle régit les contrôles des ventes, les lieux de vente, l’apprentissage, l’administration du métier et la défense du monopole. Elle supporte les coûts des nombreuses procédures…
Doté d’une personnalité juridique, la confrérie peut donc demander justice. Un tribunal peut tout autant la convoquer pour répondre d’une plainte. En d’autres termes, le bureau est là pour tout ce qui concerne la gestion du métier, c’est à la fois une chambre consulaire et un syndicat.
Et c’est là que Jean Mansart doit intervenir pour la réfection des locaux.
Malheureusement, on ne sait rien de l’intervention de notre jeune architecte Jean Mansart concernant le bureau des lingères du cloître de Sainte-Opportune.
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